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La Bête du Gévaudan

lundi 22 mars 2010
par Joe Black
popularité : 9%

+ Pourquoi un tel mythe sur la bête du Gévaudan ?

Au 18 ème siècle, en l’espace d’à peine 3 ans, en pays de Gévaudan (l’actuelle Lozère et un peu dans le sud de l’Auvergne, la Haute Loire, le Vivarais), près de 140 attaques ont eu lieu... certaines victimes ont réussi à s’en sortir, souvent au prix d’une lutte acharnée ou parfois secourues, laissant des témoignages troublants et difficiles à décrypter ; mais d’autres victimes n’ont pas eu cette chance, la bête laissant parfois des corps "sévèrement mutilés".

Et bien, outre l’atrocité de tous ces morts, de multiples facteurs ont conduit à différentes hypothèses, des plus "mystiques" aux plus "scientifiques", qui ont contribué à créer et à entretenir la légende jusqu’à aujourd’hui.

+ Le lieu : un terreau favorable

Le Gévaudan est aujourd’hui encore une terre sauvage et mystérieuse... alors imaginez au 18 ème siècle, c’est un peu un "bout du monde" ! une terre parfois marécageuse, fortement agricole et forestière, la nature y tient une place prépondérante et l’homme y lutte déjà pour sa survie... Si la terre est totalement enclavée, les mentalités et les esprits ne le sont pas moins. Autant dire que toutes enquêtes, tous faits, doivent être regardés en gardant cela à l’esprit.

+ La violence des attaques et leur atrocité

La plupart des victimes étaient des enfants, de jeunes femmes, quelques hommes adultes aussi... des paysans, des voyageurs... beaucoup de morts, des corps décapités, démembrés, parfois dévorés, rongés jusqu’à l’os... et les premières descriptions du monstre : une bête noire agressive avec une crête sur le dos, trapue, assez haute parfois, se dressant, souple, audacieuse, rapide et dotée d’une mâchoire imposante !

+ Chasse à la bête : de la bête... à la politique (il n’y a qu’un pas...)

Bien vite le combat contre la bête devient un challenge, un combat politique et religieux.

Les nouvelles ont fait trainée de poudre se répandant même dans toute l’Europe... à tel point que des troupes militaires du roi sont envoyées pour organiser des battues. Tous les chasseurs sont mobilisés, y compris de simples paysans -connaissant mieux cette campagne-, des centaines d’hommes vont ainsi écumer les forêts de la région durant ces trois années. Des loups seront abattus, parfois la bête sera aperçue... certains revendiqueront même avoir tué LE monstre du Gévaudan, réclamant récompense. Évidemment, les troupes du roi ne peuvent pas faillir et lorsqu’il s’agit de l’honneur du roi et de calmer le peuple, la bête du Gévaudan est parfois très vite enterrée -trop vite- (au propre comme au figuré).

+ Quand l’église s’en mêle... le démon n’est pas loin.

L’église avance une explication toute trouvée : le châtiment divin !

Devant le manque total de solution apportée, ces attaques choquant de plus en plus toute l’opinion publique et la description physique de la bête ainsi que ses qualités acrobatiques provocant la peur, voir la panique, l’église se sent obligée d’intervenir.

Bien évidemment c’était trop beau pour s’en priver, les péchés des hommes ont provoqué la colère de Dieu... pèlerinage, confession et pénitence sont demandés aux fidèles pour "calmer la bête" mais l’appel aux prières n’y changera rien, les attaques continueront.

Pour ajouter au mythe, certains chasseurs attestent avoir rencontré la bête et lui avoir tiré dessus à plusieurs reprises, la bête encaissant et se relevant immédiatement... parfois certains témoins ont déclaré voir la bête à 2 endroits différents au même instant...

Mais le "fléau de Dieu" restera surtout une récupération, un "bon coup politique" pour ramener du même coup les brebis égarées et asseoir son pouvoir tactique sur la région...

+ La bête ou les bêtes ? Loup... ou "autres" ?

Tout a plus ou moins été évoqué sur cette fameuse bête du Gévaudan : un ours, un singe, un loup garou, un démon, certains évoquant même un reliquat d’animal préhistorique dernier survivant de sa race...

Ses supposées traces de pas sont souvent comparées à celles d’un "grand loup" ou d’un "très gros chien"... mais s’agissant du loup, on sait que les loups ont naturellement peur de l’homme, ils ne l’attaquent pas, et pourtant la bête est signalée parfois rodant à l’intérieur même des villages... attaquant même plusieurs personnes en même temps, y compris des adultes ;

Qu’il y ait eu des loups à cette époque en cette région, c’est un fait, mais la confusion a pu s’installer voir même être entretenue, et l’amalgame n’a pas vraiment servi la vérité dans l’enquête : certaines attaques peuvent être dues à différentes bêtes ou certains crimes ont pu être maquillés en atrocités de la bête...

La bête a attaqué beaucoup de jeunes enfants mais souvent ces enfants étaient occupés aux travaux agricoles comme de garder les troupeaux (pratique très courante à l’époque des garçons vachers) ; on peut supposer qu’il s’agissait là d’un comportement de prédateur à l’affut d’un troupeau et qui, poussé par la faim, attaquerait donc le gardien... mais comment expliquer une telle agressivité de l’animal, manifestement mu par d’autres motivations que la simple faim ? et comment expliquer qu’il n’y ait pas de signalements anormaux d’attaques de bétail ?

La bête s’est déplacée dans le Gévaudan et le sud de l’Auvergne à mesure de ses attaques, semblant errer et parfois revenir sur ses pas, choisissant l’homme comme proie... le loup faisait un coupable idéal, animal bien connu des paysans à cette époque (et redouté), le mettre en cause permettait de calmer la population et donc du même coup l’église (et le fanatisme), plusieurs loups sont donc tués pour un "retour à la normale"...

Une autre hypothèse est celle d’un "chien imposant" harnaché d’une armure de combat en peau de sanglier comme il était pratiqué à l’époque, ce qui expliquerait son aspect atypique et le fait que cette bête ne soit pas reconnue et identifiée spontanément par les victimes...

Un rapport d’autopsie de la "dernière des bêtes tuées" donne des mensurations et une description beaucoup plus proche d’une hyène que d’un loup... d’ailleurs dans leurs modes opératoires, certaines attaques audacieuses et persévérantes rappellent plus la chasse d’une hyène... n’hésitant pas même à s’attaquer à plusieurs hommes en même temps.

Enfin, un ou plusieurs hommes déséquilibrés auraient aussi pu utiliser des peaux de bêtes comme déguisements pour commettre des atrocités, répandre la terreur et "mettre en scène" la bête... Sur de telles manipulations, difficile d’en établir clairement la part et la cause, à part la folie. Toutefois cette thèse n’explique pas du tout tous les éléments, témoignages et indices.

+ Criminologie : Et si derrière la bête du Gévaudan se cachait en réalité le (ou les) plus célèbre et plus grand tueur en série français ?

Les bêtes exotiques (type fauves, félins, hyènes) étaient à l’époque moins connus du grand public qu’aujourd’hui mais néanmoins quelques unes de ces bêtes servaient d’attraction dans les fêtes, il était donc possible d’en capturer et de ramener plusieurs spécimens en France (voir un couple) et même de les vendre ultérieurement. Certaines descriptions données par des témoins laissant penser à des "bêtes d’attaque" (comme il se pratiquait à l’époque), la ou les bêtes pouvaient être par exemple des chiens dressés et harnachés d’armures de combat, cela signifie obligatoirement une intervention humaine : des hommes étaient capables de maitriser le dressage et d’utiliser de telles bêtes à des fins de chasse ou de combat.

Oui cette hypothèse peut faire sourire... on peut y voir une extrapolation exagérée largement influencée par notre société d’aujourd’hui, mais plusieurs points viennent pourtant accréditer cette thèse :

— la bête semble très familiarisée à l’homme, de par son comportement dans les attaques (approche de l’homme, insistance, aucune peur) et aussi entre les attaques (elle est déclarée aperçue assez facilement même sans battue même si les chasseurs n’arrivent pas à l’attraper).

— la bête a été déclaré blessée à de multiples reprises, par armes à feu, par armes blanches... réussissant même à se relever ; compte tenu des armes d’époque, une armure de combat pouvait expliquer ce phénomène et du même coup son apparence jugée bizarre, inconnue des habitants de l’époque... De plus, son maitre a pu soigner ses blessures pour lui permettre de se remettre plus rapidement pour attaquer de nouveau ou bien, même si la bête venait à mourir des suites de ses blessures, le maitre pouvait faire rapidement disparaitre son corps en ne laissant aucune trace et dans le cas d’une meute, d’autres animaux auraient pris le relais des attaques.

— une bête qui semble se volatiliser entre ses attaques et malgré les multiples battues et chasses organisées... ce qui pourrait s’expliquer si elle était "cachée" entre les attaques par son maitre, celui-ci ne la sortant que occasionnellement pour sa "chasse".

— pour une bête, elle manifeste une certaine intelligence et une certaine cohérence dans ses attaques et déplacements, trop pour une bête non dressée qui agirait seule ou n’aurait jamais connu l’homme.

— une bête aperçue parfois à de multiples endroits en même temps, il pouvait y avoir une meute et non pas un seul individu, et cette meute pouvait être gérée par plusieurs dresseurs.

— au cour de ses années d’activité, la bête semble observer des cycles en rythme avec les saisons, un peu comme le fait naturellement l’homme, se "retirant" pendant les hivers rigoureux pour revenir de plus belle au printemps... la plus grande partie de ses attaques se passaient d’ailleurs en plein jour.

— un nombre important de victimes humaines alors que dans le même temps il n’y a pas d’attaque anormale de bétail signalée. Seules des attaques d’hommes et d’enfants pour se nourrir ? Un prédateur chasse en principe "toute la palette de ses proies naturelles"...

— le nombre important de décapitations peut s’expliquer par un dressage d’attaque à la gorge dans le but de sectionner la jugulaire, l’animal rongeant ensuite cette partie et provoquant la décapitation.

— les meurtres commencent aux environs de 1764 juste à la fin de la Guerre de sept ans (en 1763), une période troublée.

— la bête a "disparu subitement" en 1767... aucune bête tuée n’a correspondu totalement à toutes les descriptions, y compris la "dernière bête du Gévaudan" (officieusement) tuée par Jean Chastel...

— la bête se déplaçant dans tout le Gévaudan et le sud de l’Auvergne, dans l’hypothèse d’un dresseur, celui-ci aurait été un itinérant, un nomade, peut être un marchand ou un forain mais connaissant bien la région. Chose étonnante, la bête semble s’être "sédentarisée" pour ses dernières attaques dans le sud de l’Auvergne en Haute Loire (le sud du Velay), changeant également de "mode opératoire", se montrant moins, plus méfiante, attaquant de manière plus "réfléchie"...

— cette hypothèse de l’homme derrière la bête suppose aussi une organisation, une logistique et donc nécessairement une certaine éducation ou un certain savoir et bien sur des moyens financiers... les apparitions de la bête semblent parfois être corrélées avec certains personnages notables de l’époque comme Jean François Charles de Morangiès et plus surprenant le chasseur Jean Chastel, l’homme qui aurait fini d’ailleurs par "tuer la bête" (probablement une sorte de hyène), se couvrant ainsi en créant à la fois un alibi et récupérant tous les honneurs ; Henri Pourrat un célèbre écrivain auvergnat a défendu cette thèse ; on la retrouve également plus ou moins dans le Pacte des loups de Christophe Gans (le réalisateur de Silent Hill notamment)...

Des questions demeurent malgré tout : si il y avait bien un ou des hommes derrière la bête, comment expliquer que, malgré toutes ces attaques laissant des survivants et des témoins, pas même une silhouette humaine n’ait été aperçu à proximité de la bête durant ces trois ans ? si la bête était réellement une hyène seule, aurait elle pu survivre seule aux hivers de cette région ? d’autant plus que la hyène est un animal qui chasse en bande naturellement... et est ce vraiment possible de dresser un spécimen de cet animal réputé indomptable ? si il s’agissait de chien(s), pourquoi n’a t il pas été reconnu des victimes et témoins ? et pourquoi ce chien sauvage aurait manifesté une telle agressivité ?

En se plongeant dans tout ce contexte, en voyant le nombre de victimes et la litanie des différents récits des attaques et des morts, les témoignages de gens ayant assisté aux attaques et survécu, on intègre mieux toutes les hypothèses qui ont engendré toutes ces théories tentant d’expliquer ce qu’il s’est passé... certaines sont très, voir "trop", cartésiennes pour être vraies, d’autres au contraire n’ont eu comme seul but que de manipuler la population par sa crédulité ; certaines se voulaient plutôt rassurantes et certaines font vraiment froid dans le dos !

Sur des faits qui se sont déroulés il y a près de 250 ans (c’est à la fois éloigné et proche de nous), mêlant intrigues, politique et parfois surnaturel, le mythe du Gévaudan est né.

Délicat sans beaucoup plus d’informations de se faire une idée de cette bête du Gévaudan qui pourtant a sévi... mais en tous cas, on comprend pourquoi au fil des ans cette légende a perduré, on comprend comment la passion entoure ce mystère du Gévaudan et il faut reconnaitre que l’on prend un certain plaisir à remonter le fil de cette enquête historique...

Nul doute que cette histoire fera couler encore beaucoup d’encre mais au final on se pose plus de questions que l’on ne trouvera de réponses.

Pour ce qui est de la vérité, peut être est elle à la croisée des chemins de toutes ces théories, à vous de vous faire votre idée !


+ Pour aller plus loin, cet excellent site spécialisé sur la bête du Gévaudan :

http://www.labetedugevaudan.com

Une mine d’or de renseignements faite par un "chercheur" passionné pour des passionnés et esthétiquement un visuel très réussi. Ce site offre une véritable plongée dans l’époque à la rencontre du mystère du Gévaudan :

— mise à disposition gratuitement d’un véritable rapport "la Bible de la Bête" en 520 pages regroupant les victimes et la chronologie des faits

— un regroupement de documents d’époque

— des statistiques sur les attaques, les victimes

— la situation sur la vie sociale du Gévaudan à l’époque

également une véritable enquête objective sans préjugé, des pistes sont exploitées et suggérées comme celle de la hyène, l’animal dressé, le tueur fou sadique et une conclusion nuancée n’excluant aucune piste.

+ Le musée de la bête du Gévaudan à Saugues en Haute Loire reconstituant par des scènettes animées les années d’attaques de la bête.

+ Le Parc à loups du Gévaudan en Lozère essaye de réhabiliter cet animal dans l’esprit du public en le présentant tel qu’il est dans son milieu naturel.



Commentaires  (fermé)

vendredi 2 décembre 2011 à 16h04

Oui, c’était l’époque où les ménageries se développaient en France. Il me semble que la hyène rayée d’Afrique exerce une pression d’environ 1 demie tonne. La mâchoire la plus puissante de tous les carnivores. Il lui est aisé de sectionner un bras ou même une tête. De plus, il s’agit d’un animal très intelligent facilement manipulable contrairement au loup qui est impossible à dresser (la hyène était d’ailleurs un animal dressé pour la chasse en Egypte).
Dans les registres de l’époque, on retrouve des témoignages de personnes affirmant l’avoir entendue rire et parler. Personne n’est sans savoir que le crie de la hyène (on dit qu’elle "hurle") a des airs de ricanements moqueurs. Sans tirer de conclusion, ceci pourrait expliquer cela...
Comment un simple fermier comme Jean Chastel a-t-il réussi là où les meilleurs chasseurs français du 16ème siècle ont échoués ? De plus avec une balle en argent, conçue par ses soins, alors qu’on sait que l’argent est loin d’être le métal idéal pour réussir à toucher un animal furtif en plein bois. Alors, la supposée hyène, était-elle sa complice ?
Pourquoi est-ce le Clergé qui donna la récompense de 72 livres à Chastel, un hérétique en marge, pour avoir abattu la Bête ?
A 20 ans de la révolution française, le peuple, opprimé par la royauté, s’éloignait de plus en plus de l’Eglise.
La Bête du Gévaudan fut un fléau. L’Évêque de la région disait même aux habitants que Dieu leur avait envoyer ce monstre pour les plonger en Enfer car ils étaient des pêcheurs.
Il est possible que le pouvoir politique de l’époque ai pu exagérer l’importance des attaques afin de maintenir un certain ordre et ainsi forcer les gens à se rapprocher de Dieu et prier davantage, comme il est dit dans l’article.
Un canular meurtrier dont l’Eglise catholique aurait tiré profit. Ce n’est qu’une hypothèse bien-sûr. Pour ma part, c’est tout à fait plausible.

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jeudi 5 août 2010 à 10h00, par  Kerkery

http://www.dailymotion.com/video/xb...

Un simple lien, qui vous permettra d’avoir une idée de l’endroit...

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samedi 31 juillet 2010 à 13h03, par  Joe Black

Bonjour,

Effectivement, vous citez une jolie hypothèse qui se tient... aujourd’hui avec le temps, on sait un peu de ce qu’il s’est réellement passé mais c’est bien difficile de tirer au clair toute cette histoire, d’où tout le mythe qui s’est créé (peut être le plus grand mythe français, fascinant à bien des égards) et qui restera dans la légende sûrement pour longtemps...
Merci de votre participation.
Cordialement.

NB : je remarque que Didier n’a pas intégré les graphiques que je lui ai passé... gggrrrr... mais que fait le webmaster !!!! ;-)

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samedi 31 juillet 2010 à 01h01, par  Kerkery

Moi qui habite en plein Gévaudan, j’ai retenu une hypothèse, celle que j’ai trouvé la plus crédible ; cette hypothèse, je l’ai entendue dans une émission d’Apostrophe, dans les années 80...
La bête du Gévaudan a été officiellement abattue par Jean Chastel.
En fait, il s’agissait d’un loup de forte taille, dont la dépouille avait étée "transformée" par un taxidermiste : machoire brisée pour être plus béante, corps bourré de paille pour être plus imposant, pelage teint de couleurs éclatante...
En fait, Jean Chastel avait un fils qui avait quitté le domicile paternel pour s’engager dans l’armée. Lorsqu’il eut terminé son engagement, il décida de faire partie de la troupe d’un cirque, où il apprit à dresser des animaux. Il revint en Gévaudan accompagné de deux grands chiens, qu’il avait dréssés pour l’attaque.
Le fils de Jean Chastel était, parait-il, trés porté sur "la chose", surtout lorsqu’il s’agissait de jeunes bergères, ou, à défaut, de jeunes bergers...
Lorsque le fils de Jean Chastel fut arétté et condamné à mort, son père, pour le sauver, tua le plus grand des loups qu’il put trouver, confia sa dépouille à un taxidermiste et envoya cet "avatar" à Versailles,comme preuve de l’innocence de son fils.
Voilà l’histoire que je retiens, parce qu’elle me parait être crédible...
Il n’en reste pas moins que toute cette histoire est à replacer dans son contexte : à cette époque le journalisme en était à ses balbuciments de même que les enquêtes scientifiques...
De plus, la religion était omniprésente et trés importante, socialement parlant : le diable était partout...
Ceci explique peut-être celà.
Ici, personne ne peut donner une explication plausible à l’histoire de la Bête...
Alors pourquoi ne pas garder, au fin fond de notre inconscient collectif, l’essence même de la légende ?

Bonjour chez vous !

Logo de Joe Black
lundi 22 mars 2010 à 21h40, par  Joe Black

Absolument !!! Surtout ne jamais faire du camping dans la région !!! trop dangereux t’es fou !
Bien sur venez visiter cette magnifique région mais préférez plutot un petit nid douillet bien au chaud pour vos vacances... ;-)

Photos effectivement... pourtant il ne manque vraiment pas de gravures d’epoque ! je t’en trouverai (pour l’integration je te laisse faire vu que j’ai pas d’acces pour ca ou je sais pas ?)

Logo de Didier Giraud
lundi 22 mars 2010 à 20h32, par  Didier Giraud

Un article passionnant. Et qui vous enlève l’envie de faire du camping sauvage dans le coin (serait-ce voulu ? Il est malin, ce Joe ...) !
Un seul reproche : franchement, ça manque de photos !!! :)

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