Versus, l’Ultime Guerrier
Dans la série des réalisateurs déjantés, je veux Kitamura, qui signe avec Versus son premier film, et pas des moindres. On parle là d’un concept...
Deux prisonniers en fuite, rejoignent des complices Yakuzas à l’orée d’une forêt. Les dits Yakuzas sont accompagnés d’une jeune femme qu’ils ont fait prisonnier, et comme elle ne se tient pas tranquille, l’un des bandit commence a la molester. L’un des deux évadés s’interpose et descend l’un des Yakuza. Seulement il se relève en zombie, évenement qui permet à notre évadé de s’enfuir avec la demoiselle au plus profond de cette étrange forêt, sur laquelle plane d’horribles légendes.
Sur le papier, ça fait penser a un vulgaire film de zombie, et il n’en est rien. En effet, tout au long du film, les personnages sont amenés à se poser la question du pourquoi tout ce bazar. Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j’erre (je sais, c’est vaseux, mais j’assume) ? On ne sait pas vraiment si on va se coltiner un bon gros B-movie ou alors un film tout ce qu’il y a de plus sympatoche. La réponse est : les deux. Je m’explique.
L’histoire est plus que complète, sans s’attarder sur les détails, ce qui fait qu’on reste un peu sur sa fin. Les personnages ont quand même pas mal de mimiques débiles, certaines scènes sont surjouées à mort, et les effets spéciaux font très cheap. Mais le tout et géré par une réalisation dynamique et des effets de caméras époustouflants (surtout dans le combat final). L’humour est présent, l’action et le sang également.
Pour la part de mysticisme, on ne peut en fait que tirer des conclusions par nous même en fonction de notre interprétation sur les miettes d’intrigue que l’on veut bien nous laisser. Cela n’empêche pas de laisser trainer une prophétie concernant des esprits millénaires.
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