Extrait de La Prophétie -- Votre note ?
2 votes


Extrait de La Prophétie

Adeline Neetesonne
dimanche 29 mai 2011
par giraud
popularité : 6%

Résumé officiel (quatrième de couverture) : Depuis qu’elle est tombée gravement malade, Léa s’est enfermée dans une vie solitaire et monotone, jusqu’au jour où un mystérieux inconnu se présente à sa porte. Elle découvre alors un monde aussi séduisant qu’effrayant, peuplé de vampires.

La jeune femme se retrouve alors mêlée à des querelles ancestrales, guidée et protégée par son amant, James, qui, pour la sauver, finit par la transformer en vampire. Mais, alors qu’elle croit avoir trouvé la paix, elle doit affronter le maître des vampires, le tyrannique duc de Marlow, dont le seul but est l’asservissement de tous ses sujets.

l’embrassai délicatement. D’un coup de langue, j’ôtai le sang qui coulait de sa coupure. Un goût métallique, plutôt agréable, envahit ma bouche. James posa sa main sur ma nuque et, d’une légère pression, intensifia ce baiser. Je me plaquai contre lui, mon corps tendu pour en réclamer davantage.
James me repoussa légèrement, mettant fin à cette tendre intimité. — Tu devrais te reposer, dit-il à contrecœur. Il est tard et tu as eu une rude journée.
Avec un soupir résigné, j’acquiesçai et me rassis correctement dans le canapé.
— Suis-moi, reprit-il, je vais te montrer ta chambre.
Il me conduit dans un dédale de couloirs et nous arrivâmes dans une pièce magnifique, dans les tons roses et vert pâle. Le décor était féminin, bien qu’assez sobre. Un lit à baldaquin trônait au milieu de la pièce. À ses côtés se tenait une table de chevet en bois massif, rehaussée d’une jolie lampe en verre et d’un téléphone qui ne semblait pas à sa place dans ce décor ancien. Une armoire de style renaissance de dressait à ma droite. De lourds rideaux couleur bordeaux ornaient une porte-fenêtre qui donnait sur une terrasse carrelée.
J’avançai de quelques pas et posai la main sur la tenture délicate du baldaquin.
— Tu peux rester chez moi aussi longtemps que tu le souhaites, déclara James, en reculant d’un pas. Bonne nuit, Léa.
— Bonne nuit.
Il ferma doucement la porte et je m’assis sur le lit. Un miroir en pied se dressait en face de moi. Mon reflet était pâle et visiblement malade. Je détournai le regard et fis le tour de la pièce. Cette chambre était réellement magnifique, décorée avec goût et sa superficie équivalait approximativement à celle de mon salon. Je m’arrêtai devant l’armoire. D’un geste sûr, je tournai la clé et la porte s’ouvrit dans un grincement sourd. De magnifiques vêtements féminins remplissaient les étagères et des robes somptueuses pendaient à des cintres en bois.
J’effleurai les tissus fins et délicats, puis ôtai ma main, gênée. À qui appartenaient ces vêtements ? Et cette chambre ?
Je refermai l’armoire et tournai la clé. J’ouvris la porte-fenêtre et laissai pénétrer une douce et fraîche brise qui me revigora. Une porte entrouverte se tenait à ma gauche. Je la poussai légèrement et me retrouvai dans une immense salle de bain, toute carrelée de blanc. Avec un soupir, j’allumai la lumière et ouvris les robinets. Une eau doucement tiède en jaillit. Deux serviettes étaient posées près de la baignoire et un peignoir épais, de couleur mauve, était pendu derrière la porte. Je me déshabillai et pénétrai dans l’eau. Avec un soupir ravi, je m’allongeai et laissai couler l’eau jusqu’à son niveau maximal. Mes articulations se détendirent et je me sentais enfin relaxée. Je fermai les yeux et profitai de ce court moment de béatitude.
Je me laissai envelopper dans ce bien-être aquatique et dus m’assoupir, car lorsque j’ouvris de nouveau les yeux, l’eau était froide. Je sortis de la baignoire, la vidai, enfilai le peignoir et retournai dans la chambre. La fatigue me pesait. Je retirai mon vêtement et m’allongeai donc sur le lit. Les draps étaient agréablement frais et je m’y endormis, sereine.

James n’avait aucune envie de quitter sa demeure où je dormais, seule. J’étais en danger et il se devait de rester près de moi. Pourtant, il fallait qu’il se nourrisse. La bagarre de ce soir l’avait épuisé et affamé. Il avait sans doute deux ou trois côtes de fêlées et, peut-être une hémorragie interne. Andrew avait toujours été bien plus fort que lui et il n’avait réussi à le faire fuir que par miracle.
C’est donc à regret et rongé par l’inquiétude que le vampire sortit de chez lui. Il se rendit aussitôt chez une de ses fournisseuses qui lui ouvrit la porte avec un sourire.
— Bonjour, James.
— Je suis assez pressé, dit-il.



Commentaires  (fermé)

Agenda

<<

2024

>>

<<

Avril

>>

Aujourd'hui

LuMaMeJeVeSaDi
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293012345
Aucun évènement à venir les 6 prochains mois

publicite