Joël Teixeira vous offre une saga de SF en téléchargement !
La bio de Joël, selon Joël lui-même : "J’ai près de cinquante ans. Je vis en France depuis l’âge de 8 ans. Je suis né dans un petit village de la péninsule ibérique, au Nord du Portugal. Je ne parlais pas un mot de français en arrivant. En primaire, j’ai passé deux ou trois mois en CP le temps d’apprendre les rudiments de la langue. Puis, passé direnctement en CE1, je devais encore avoir des lacunes à ce niveau, car la maîtresse que j’avais alors, m’a confié quelques livres de poésie d’auteurs classiques. Résultat : j’avais le premier prix de français à l’issue de l’année scolaire et je parlais à mes camarades un jargon étrange ; mélange de poésie et d’argot... Je n’ai pas eu un cursus scolaire prolongé faute de moyens financiers et peut-être, histoire de moeurs.... A 18 ans j’ai occupé mon premier emploi. Je suis à l’heure actuellle dans le domaine de l’informatique, autodidacte dans bien des domaines. Ma passsion de l’écriture n’est pas récente, mais l’idée d’écrire un premier roman date d’il y a environ 6 ans, encouragé que j’ai été par ceux qui lisaient des petits scénarios que j’écrivais sur des forums de jeux."
EXTRAIT 5
Le Jules Verne s’envola à nouveau, emportant à son bord plus de quinze mille Terriens qui allaient représenter une première vague. Plus tard, des vaisseaux migrateurs emporteraient des centaines de milliers de colons vers la même destination. Pour le moment, il s’agissait de planifier et préparer leur installation. Le trajet de retour, maintenant que les membres d’équipage étaient formés, ne fut qu’une simple formalité. Ils eurent tout juste le temps de se poser sur Androxia, que le conseil les convoqua à nouveau. Joe avait d’autres soucis en tête, mais Elæis insista. Il la suivit sans discuter et dès qu’il pénétra dans les lieux, il se dit une fois encore qu’il n’aimait pas ce décor composé de murs glacés. Il était toujours déconcerté face à cette assemblée aux regards lourds dont le projet de départ semblait être l’unique préoccupation. Le poids qui pesait sur les épaules du Terrien ne semblait plus les concerner et il leur en voulait.
— Tu es injuste avec eux Joe ! -dit Elæis en le fustigeant du regard.
— Tu as raison Ela ! Pardonne-moi si je me montre un peu amer, mais je ne sais pas encore très bien dominer mes émotions. Pourtant tu as été un merveilleux professeur.
La réponse fut cinglante.
— Dominer tes émotions n’est pas la solution à ton problème. ! Ne juge pas les miens comme de vulgaires marchands qui auraient bradé un empire pour acheter leur tranquillité. Qui sait ce qui nous attend de l’autre côté ?
Il se fit tout petit et accusa le coup en silence. Il savait qu’il venait de se comporter comme un enfant trop gâté à qui l’on aurait offert un jouet. Sauf que le jouet en question n’était rien de moins que le destin de l’espèce humaine et de la galaxie, peut-être. Il n’eut pas à s’excuser. Elæis lisait en lui.
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