La huitième couleur (Les Annales du Disque Monde)
Non, je ne me drogue pas, et je ne bois pas non plus. L’auteur, lui, je ne sais pas. Quoiqu’il en soit, La Huitième Couleur (VO : The Colour Of Magic) est le début d’une looooooongue série de livres d’Heroic Fantasy déjantée, et dans un univers tellement complet que c’est à chaque fois un plaisir que de commencer un volume.
La Huitième Couleur commence à Ankh-Morpork, la plus grande cité du disque monde, dans laquelle se trouve l’université de l’invisible, l’endroit obligatoire pour chaque personne désireuse de devenir mage. C’est là que l’on rencontre Rincevent, étudiant mage. Enfin étudiant, il en est à sa trentième première année. Aucun sortilège ne veut rester sous son crane depuis que, à la suite d’un pari stupide un soir de beuverie, il est allé ouvrir le grimoire contenant les 8 grands sortilèges, et que l’un de ceux ci s’est échappé pour trouver refuge dans sa tête.
Il rencontre Deux-Fleurs, un étrange personnage, flanqué d’un bagage immense avec des dizaines de petites pattes. Deux-Fleurs se présente comme étant le premier touriste du Disque-Monde, et demande a Rincevent d’être son guide. Mais après une bagarre dans une taverne, Rincevent est arrêté par le guet municipal, et le Patricien de la cité lui propose deux alternatives : soit servir de guide à Deux-Fleurs, soit mourir. S’ensuit alors une folle aventure autour du Disque, ou nos héros rencontrerons pleins de personnages plus farfelus les uns que les autres, tel que le légendaire Cohen le Barbare et même la Mort, qui est un sacré blagueur (oui, la mort est de genre masculin).
Le titre du livre fait référence à la huitième couleur du spectre lumineux, l’octarine, que seuls les êtres dotés de pouvoirs peuvent voir. La Huitième Couleur (et sa suite directe : le Huitième Sortilège), pose les bases de ce qui deviendra l’Oeuvre de Terry pratchett.
Ce livre nous emmène à travers une bonne partie du disque, dans lesquelles nous rencontrerons des barbares, des tribus primitives, des dragons qui n’existent pas, des fanatiques religieux, des élémentaux, des nains, des trolls, des dieux qui jouent au dés, etc..., le tout sur une histoire délirantes et qui tient debout tout du long. C’est facile à lire, les plus jeunes devront peut-être sortir un dictionnaire par moment, et une fois qu’on a commencé c’est très dur de s’arrêter.
Bref, vous l’aurez compris, c’est un univers aussi complet que celui de Tolkien, qui est une caricature de la Fantasy, mais qui fait aussi bien que la Fantasy.
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Une adaptation en téléfilm a été réalisée en 2008, avec David Jason (Rincevent), Sean Astin (Deux-Fleurs) Tim Curry (Trymon) Jeremy Irons (Havelock Veterini, le Patricien) et Christopher Lee (La Mort, voix).