Riddick
Devenu le seigneur des Necromongers, Riddick s’ennuie et finit par conclure un marché avec son second : il est prêt à lui laisser la place si celui-ci l’emmène sur sa planète d’origine, Furya. Un groupe de Necromongers accompagne alors Riddick sur une planète désertique... et tente de l’assassiner. Laissé pour mort, Riddick va devoir survivre, une fois de plus, dans un environnement particulièrement hostile. Jusqu’au jour où il découvre une base de mercenaires et déclenche un signal de détresse. Peu après, deux vaisseaux attérrissent. Le premier est dirigé par un mercenaire particulièrement violent et instable. Et le second est dirigé par un homme qui traque Riddick depuis 10 ans...
Avec ce film, David Twohy revient aux "fondamentaux" du personnage qu’il a créé, avec un scénario finalement assez proche de celui de Pitch Black, après avoir tenté l’expérience du space opera dans Les Chroniques De Riddick, malheureusement sans grand succès. En effet, le personnage de Riddick ne s’épanoutit réellement que dans un environnement extrême. Ses ennemis humains n’étant pas de taille, il lui faut faire face à la flore et surtout la faune d’une planète entière pour que ses aventures présentent un quelconque intérêt... de ce point de vue là, Pitch Black avait agréablement surpris les spectateurs avec des créatures particulièrement redoutables une fois la nuit tombée... comme Riddick !
Une fois encore, le héros à la vision nocturne va devoir faire face à des aliens assez terrifiants et, pour compliquer l’affaire (et introduire quelques dialogues dans le film, quand même), se débarrasser des deux équipes de mercenaires lancés à ses trousses. C’est plutôt basique, comme "pitch", mais il n’en faut pas plus... Car Riddick, en dépit d’un budget confortable de près de 40 millions de dollars, est une série B, un film d’action parfois hyper-caricatural mais qui s’assume comme tel.
Mais il faut bien avouer qu’en plus des muscles et du charisme indéniable de Vin Diesel, le film nous offre des décors superbes, des créatures au look impressionnant et, cerise sur la gâteau, un compagnon pour Riddick à moitié canin et à moitié alien, très réussi et sympathique !
Evidemment, il ne faut pas prendre le film au sérieux... mais pour peu qu’on se contente de ce qu’il a à offrir, il y a de quoi passer un bon moment sans jamais s’ennuyer. On pourra même sourire de certaines scènes, certaines répliques à prendre au second degré.
On pourra toujours regretter que l’excellent scénariste qu’est David Twohy n’ait pas réussi à développer davantage le personnage de Riddick et l’univers dans lequel il évolue, pour proposer autre chose que ces situations de survie en milieu hostile... Il avait essayé dans Les Chroniques de Riddick, sans succès hélas. Ce sera peut être pour un quatrième volet qui pourrait se passer sur la planète d’origine de Riddick. Mais sinon, tant pis, on se contentera de voir Vin Diesel dégommer ses adversaires, humains comme aliens de tous poils !
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