Pod Racer

Il n’y a évidemment dans ce jeu pas plus de scénario que dans la plupart des jeux de course automobile. Il y a des courses et il s’agit de les gagner, point barre. Il y a certes un petit côté gestion, avec l’argent remporté qui permet d’améliorer l’équipement de votre pod... mais ça ne va pas bien loin ! Le grand, le très grand point fort du jeu, c’est avant tout le plaisir de la course ...
Il y a eu bien des simulations de course automobile futuristes... on pourrait citer le fameux F-Zero de chez Nintendo, ou encore les mémorables Megarace de l’époque des débuts du CD ROM, sur PC... Tout ça ne nous rajeunit pas, et il y en a eu bien d’autres depuis.
Parfois, le graphisme laisse à désirer. Parfois, l’animation n’est pas très fluide et "bugge". Parfois, le pilotage est une vraie galère ...
Avec Pod Racer, rien de tout cela. Les graphismes sont superbes et fidèles à l’esprit du film.
Le pilotage est un vrai plaisir... la fluidité est exemplaire, même sur une machine modeste de l’époque, et le pod est étonnamment facile à diriger et à maîtriser. Dans les courses les plus difficiles, il suffit bien souvent (une fois qu’on a à peu près mémorisé le parcours) de se concentrer sur les trajectoires pour finir dans les 3 premiers.
Et la vitesse... alors là, c’est phénoménal ! Rarement un jeu aura autant donné l’impression de se déplacer à près de 1000 km/h ! Et même s’il n’est finalement pas très difficile, ce que le joueur en retient, c’est qu’il s’est fait d’incroyables frayeurs à une vitesse invraisemblable !
Evidemment, il faut oublier tout réalisme, tout respect des lois élémentaires de la physique et même de la mécanique... et alors ? On est dans la SF, ou pas ?
Ce jeu donne au joueur ce que trop peu de jeux, désormais, sont capables de procurer : des sensations fortes !
C’est pourtant pour ça - à moins que je me trompe ? - qu’on joue aux jeux vidéo, non ?
Pour cette raison, il fait à mon avis partie des jeux "incontournables", jouables aussi bien par un enfant de 5 ans que par des adultes beaucoup plus âgés... en résumé : une sorte de perfection du genre, simple mais redoutablement efficace.
Une fois de plus LucasArts a frappé très fort !
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