Robert Rodriguez
Difficile de dissocier Robert Rodriguez de son ami Quentin Tarantino. Ils collaborent souvent, d’une façon ou d’une autre. Et leurs films ont en commun une certaine violence, et des bandes son remarquables. Mais là où l’un préfère le polar, et se perd parfois dans des références réservées à une élite de cinéastes avertis, l’autre garde un sens du divertissement, de l’humour, et du spectacle déjà presque sans égal aujourd’hui, alors qu’il n’a pas 40 ans !
Il y a quelque chose de profondément réjouissant dans les films de Robert Rodriguez. Cette homme là prend plaisir, non pas à gagner de l’argent, à devenir célèbre, et à attirer des bimbos dans son lit, mais simplement à faire des films. Et ça se sent.
Rodriguez, c’est du spectacle : une véritable originalité dans le choix des scénarii et la manière de les traiter, des effets spéciaux, et un sens de l’humour ravageur.
Il peut être tour à tour (et dans le même film) provocateur, émouvant, choquant, virtuose de la réalisation, innovant ... Et comme tous les grands réalisateurs, il attire vers lui les plus grands acteurs : on retrouve ainsi dans ses films notamment Bruce Willis et Antonio Banderas, mais aussi Rose McGowan, George Clooney, Johnny Depp, Hervey Keitel, Mickey Rourke, Elijah Wood, Josh Hartnett ...
Je n’avais jamais vu, avant lui, de film comme Une Nuit en Enfer.
Je n’avais jamais vu, avant lui, de film ressemblant de près ou de loin à Sin City.
Je n’avais jamais vu, avant lui, de film pour enfant / adolescent comme Spy Kids.
The Faculty est un formidable exercice de style, parfaitement maîtrisé, et même si Planète Terreur est un peu une redite de Une nuit en Enfer, ça reste un film décoiffant ... un de plus pour ce réalisateur hors normes, dont la carrière ne fait que commencer !
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