Le Portrait de Dorian Gray
Le jeune Dorian Gray, héritier de Lord Kelso, reviens a Londres pour les funérailles. Il y rencontre Basil Hallward, un peintre talentueux, qui est tout de suite fasciné par la beauté de Dorian, et lui propose de faire son portrait. Basil présente Dorian à lord Henry Wotton, qui a une philosophie de la vie consistant à profiter de tous les plaisirs que le quotidien peut nous apporter. Une fois le tableau terminé, Dorian se rend compte que lui va vieillir, mais que ce tableau restera beau à jamais. Lord Henry lui demande donc si il serait prêt a donner son âme au diable si le tableau vieillissait à sa place. Bien sûr il répondit oui.
N’ayant pas lu l’oeuvre originale, je ne m’étalerai donc pas en comparaison sur la qualité d’adaptation. Par contre, le réalisateur en étant à sa troisième adaptation de Wilde, on va supposer qu’il connait son sujet. Tous le monde est d’accord ? Oui ? Non ? Les pas d’accords vous sortez. Non ? Bon bah restez.
Découvrant le scénario, un seul terme me vient a l’esprit : glauque. Ce film est glauque. Du moins c’est l’impression qu’il m’a laissé. On part d’un jeune homme un peu coincé, et on en fait un décadent de l’extrême. Pour ceux qui ont lu l’oeuvre originale, vous n’y trouverez aucune surprise dans la trame de l’histoire, vous serez peut être même déçus, et ceux qui ne connaissent pas, j’aurai prévenu, c’est glauque. Et peut être aussi un peu longuet.
Le côté longuet et mollasson vient peut-être du fait que j’ai regarder ce film à deux heures du matin après une journée de treize heures dans les pattes, donc j’arrête de raconter ma vie parce que vous vous en foutez certainement et on va parler du réalisateur. Donc un tantinet longuet. Sûrement dû au fait des très nombreuses séquences qui s’enchainent et font progresser l’histoire a une vitesse tellement faramineuse qu’au bout de quarante minutes de film on s’attend à un dénouement. Au final on a l’impression de s’être enfilé un scénario de 2h30. Mais on a aimé, vu que c’est bien joué.
Notre "héros", est interprété par Ben Barnes, le Prince Caspian des Chroniques de Narnia (changement radical de style sur ce coup là). Lord Henry et quand a lui joué par Colin Firth, qui a un joli bagage derrière lui dont le Patient Anglais, Bridget Jones, ou Nanny McPhee.
Les effets visuels quand à eux, sont quasi inexistants, mais ce qui donne toute sa vie a ce film, c’est l’ambiance qu’il dégage. Du début à la fin, on évolue avec le personnage, on l’aime, on le déteste, on réfléchit a certaines répliques, bref, on est dans le film, et on y est bien.
Donc un film plus psychologique que fantastique, mais qui vaut son pesant de cacahuètes (dont on pourra se goinfrer en regardant le film).
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