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Extrait de La Prophétie

Adeline Neetesonne
dimanche 29 mai 2011
par giraud
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Résumé officiel (quatrième de couverture) : Depuis qu’elle est tombée gravement malade, Léa s’est enfermée dans une vie solitaire et monotone, jusqu’au jour où un mystérieux inconnu se présente à sa porte. Elle découvre alors un monde aussi séduisant qu’effrayant, peuplé de vampires.

La jeune femme se retrouve alors mêlée à des querelles ancestrales, guidée et protégée par son amant, James, qui, pour la sauver, finit par la transformer en vampire. Mais, alors qu’elle croit avoir trouvé la paix, elle doit affronter le maître des vampires, le tyrannique duc de Marlow, dont le seul but est l’asservissement de tous ses sujets.

Retrouvez l’article concernant La Prophétie sur les Mondes Etranges.

Début de l’extrait, publié avec l’accord de l’auteur. Toute reproduction interdite. Copyright Editions Terriciaë, 2011.

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La Prophétie- Adeline NEETESONNE Pages 77 à 90

Chapitre 6

Un bruit sec résonna dans toute la demeure et me réveilla en sursaut. Une douleur lancinante se répercutait dans mon épaule. — James ? appelai-je. Pas de réponse. Un silence inquiétant régnait dans la maison et je tentai de me lever. Je fus très surprise de constater que je pouvais me redresser aussi aisément. Je tendis l’oreille. Rien. Le silence devenait pesant. J’appelai à nouveau vainement le maître des lieux. La peur me saisit. Je me rapprochais de la porte lorsqu’un bruit sourd me parvint. Je sursautai et cherchai du regard une cachette potentielle. Des pas résonnaient maintenant dans le couloir.
Sans réfléchir, je me dirigeai vers la pièce dans laquelle James et Séréna avaient palabré quelques minutes – quelques heures ? – auparavant. J’ouvris la porte en silence et me faufilai sans un bruit de l’autre côté.
Je me trouvais désormais dans une grande salle baignée dans les ténèbres. Cela ressemblait à un bureau, mais il était difficile d’en être sûre dans cette pénombre. À tâtons, je cherchai un meuble derrière lequel me réfugier. Une armoire ou une bibliothèque en bois se dressait à ma droite. Elle était large et je me déplaçai précautionneusement de l’autre côté. Arrivée à son extrémité, je m’enfonçai dans le coin et m’accroupis pour me faire la plus discrète possible. Puis, je tendis l’oreille. La porte du salon venait de s’ouvrir avec un petit grincement.
Je m’enfonçai davantage au creux de ma cachette et écoutai, emprunte à une nervosité accrue. À l’évidence, l’intrus fouillait minutieusement le salon. Que cherchait-il ? Moi ? Un autre bruit de pas se fit entendre. Celui-ci provenait du couloir et s’arrêta net devant la porte du salon. Je me recroquevillai tellement que toutes mes articulations devinrent douloureuses.
— Qui êtes-vous ? hurla une voix que je reconnus aussitôt. Un juron étouffé me parvint et une bagarre s’engagea. Je ne pouvais rien voir, je ne savais pas ce qu’il se passait. James était-il en danger ? Et, qui était l’autre homme ? Andrew ? Le docteur Frantz ? Des craquements retentirent, des objets se brisèrent, des coups étouffés fusèrent et, pour conclure, des pas rapides décroissaient maintenant dans le couloir. Ma respiration se fit haletante. Les pas du deuxième homme résonnaient dans le salon.
— Léa !
La voix de James. D’un bond, je me redressai. Un vertige me saisit et je dus attendre quelques secondes qu’il passe.
— Léa ! répéta-t-il d’une voix impérieuse.
— Je suis là, dis-je en avançant lentement, dans la pénombre, les mains tendues devant moi pour ne pas me heurter à un meuble quelconque.
La porte s’ouvrit et James actionna l’interrupteur. La lumière m’aveugla un instant. Je clignai des yeux. Avant que je puisse le voir, il m’avait déjà prise dans ses bras, en évitant de toucher mon épaule blessée. Je me laissai aller contre lui.
— Qui était-ce ? lui demandai-je, la gorge nouée.
— Andrew, répondit-il simplement en me caressant les cheveux. Ne t’inquiète pas, il est parti. Tout va bien.
Il me repoussa légèrement et sortit une boîte de médicaments de sa poche.
— C’est de la codéine, expliqua-t-il. Je suis allé en récupérer à la pharmacie, pour ton épaule.
Je hochai la tête pour lui dire que je comprenais. Il sortit en s’excusant et je retournai dans le salon où je m’assis sur le canapé. Il revint avec un grand verre d’eau et un cachet blanc qu’il me tendit. Je les pris et avalai le tout. Il s’installa à mes côtés.
Je posai le verre vide sur la table, en face de moi et me blottis dans les bras de James, tout en l’observant. Il avait un magnifique hématome sur la joue gauche et du sang coulait de sa lèvre inférieure. Il ne semblait cependant pas se soucier de ses blessures. Il me caressait légèrement le bras, l’esprit ailleurs. D’un geste tendre, j’essuyai sa bouche avec mon pouce. Son regard s’accrocha au mien. Il me serra davantage contre lui. Je me redressai légèrement et



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