Thomas Jane
Il est plutôt beau gosse, on l’a vu dans de bons films et il n’est pas mauvais acteur... alors comment se fait-il qu’il ne soit pas davantage connu du grand public, ni même des amateurs de SF et de fantastique ? Peut-être parce que les bons films auxquels il a participé sont restés relativement confidentiels. Peut-être parce qu’il n’a jamais trouvé le rôle qui aurait réellement lancé sa carrière ? Peut-êtte aussi manque-t-il du charisme qui fait la différence entre un bon acteur et une star ?
En 1992, il décroche un petit rôle dans Buffy, Tueuse De Vampires (le film qui a inspiré la série).
En 1993 on le retrouve dans un autre petit rôle dans Nemesis, un film de SF sur le thème des cyborgs.
En 1996, il devient un des "méchants" de The Crow, La Cité Des Anges, la suite du film culte d’Alex Proyas.
En 1999, il occupe pour la première fois le haut de l’affiche avec Peur Bleue, un film d’horreur à base de requins (bien avant la mode des "shark nanars" d’aujourd’hui) passé injustement inaperçu.
En 2003 il est le personnage personnal de Dreamcatcher, tiré du roman éponyme de Stephen King.
En 2004, il entre dans l’univers Marvel avec The Punisher, dont il est le héros, mais le film est malheureusement un échec commercial. Pas de chance, c’est sans doute le film qui aurait pu faire de lui une star, avec un peu de chance...
En 2007, il n’a qu’un petit rôle dans The Tripper, un slasher écrit, réalisé et produit par David Arquette (qui en est également le héros !). Mais il est en revanche le héros de l’excellent The Mist, tiré d’une longue nouvelle de Stephen King, à nouveau.
L’année suivante, il interprète le personnage principal de The Mutant Chronicles, un film de SF étonnant, à l’esthétique steampunk et inspiré d’un de rôle.
Après un caméo dans Scott Pilgrim vs The World en 2010, il faut attendre 2015 avant de le revoir dans un film de SF très moyen dans lequel s’est également égaré Bruce Willis. La même année il devient l’un des deux personnages principaux de la série tirée de l’excellent roman The Expanse de James S. A. Corey.
C’est peut-être la télévision, finalement, qui va le rendre célèbre !