Annabelle 2 : La Création Du Mal (Annabelle : Creation)

Dans les années 50, un groupe de six jeunes filles venant d’un orphelinat qui vient de fermer,accompagnées par Soeur Charlotte, est accueilli par la famille Mullins, qui a perdu leur fille 12 ans avant dans un accident de la route. Le père, fabricant de poupées de porcelaine, vivait jusque là seul avec sa femme, qui ne quitte plus son lit. Janice, la plus jeune des six, handicapée à la suite d’un poliomyélite, est rapidement attirée par une pièce fermée à clé. Elle parvient néanmoins à y entrer, libérant un puissant démon qui finit par la posséder et commence alors à s’en prendre aux autres jeunes filles...
Que vous ayez vu ou non Conjuring ou le premier Annabelle (qui était à la fois une prequelle et un spin-off de Conjuring), ne soyez pas inquiet, cet Annabelle 2 peut-être vu de manière tout à fait indépendante des autres films de cette "saga" d’horreur, globalement assez intéressante.
On s’intéresse cette fois aux origines de la poupée aperçue dans Conjuring, à laquelle un film a ensuite été consacré. Si vous souhaitez renconstituer la chronologie des événements, il vous faudrait donc comencer par Annabelle 2, puis Annabelle et ensuite Conjuring, puis Conjuring 2, du moins au moment où est écrit cette chronique...
Si le scénario ne réserve guère de surprises particulières, il faut saluer la réalisation parfaite (pour un film de genre) de David F. Sandberg, qui s’était déjà illustré avec Lights Out. Pas de faute de goût avec cet Annebelle 2, dont la photographie légèrement sépia s’avère souvent superbe et dont la réalisation utilise les effets habituels (portes qui grincent, apparitions "inattendues", entre autres..) sans en abuser, tout en faisant habilement progresser l’intrigue et le suspense, afin de finalement boucler la boucle avec les autres opus. Et le fait que les principales protagonistes soient des jeunes filles issues d’un orphelinat, dont une ’la plus jeune) handicapée, n’est sans doute pas étranger à l’efficacité du film... mais sans jamais tomber dans un mélo racoleur qui aurait été de mauvais goût.
Les acteurs, peu connus, sont tout aussi irréprochables que la réalisation, ce qu vaut au film d’être très bien reçu par la critique (qui pourtant n’épargne généralement pas ce genre de production), et au piblic d’être au rendez-vous. Avec plus de 160 millions de dollars de recettes, le films fait une belle culbute par rapport à son budget de 15 millions de dollars !
Il manque sans doute à ce film ce petit quelque chose qui en aurait fait autre chose qu’une bonne série B, car celles et ceux qui l’auront vu l’oublieront sans doute assez vite... mais après avoir quand même passé un bon moment, ce qui n’esrt déjà pas si mal !