The Thing
Attention : ceci est un authentique film d’horreur. Il faut bien se rendre compte qu’au moment de sa sortie, on n’avait encore jamais vu de telles images (évidemment, il a été abondamment copié par la suite), qui ont sucité de nombreux évanouissements dans les salles obscures ! Ceux qui l’ont vu à l’époque n’oublieront probablement jamais la tête décapitée, de laquelle poussent des pattes et qui se déplace ensuite à la façon d’une araignée !
The thing, c’est un peu Hibernatus, sans De Funès, et avec un extra-terrestre...
En résumé, un équipe de scientifiques norvégiens travaillant près du pôle découvre un étrange objet circulaire pris dans la glace. Une soucoupe volante bien sur. Ils décident de le sortir de la glace à coups d’explosifs, mais ne récupèrent finalement qu’un corps, qu’ils ramènent à leur base...
Mais ça on ne le saura qu’après. Car le film commence avec un de ces scientifiques, qui s’approche en hélicoptère d’une base de scientifiques américains, cherchant à abattre un chien qui semble étrangement doué pour éviter les balles en courant en zig-zags. Pensant qu’il est devenu fou, et ne comprenant rien au norvégien, les américains finissent par l’abattre (le scientifique, pas le chien). Malheureusement, il n’était pas fou... et le chien est en fait la créature extra-terrestre qu’ils ont libérée, capable de prendre l’aspect de n’importe quel être vivant, homme ou chien... ou autre !
Un par un, les membres de l’équipe américaine vont ainsi être tués et remplacés par la créature. La paranoïa va s’installer, l’horreur ne fait que commencer ...
C’est du Carpenter à l’état pur, avec son acteur fétiche Kurt Russel (New York 97 et sa suite Los Angeles 2013, Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin), et avec ses musiques inimitables (et qui se ressemblent toutes, mais il a le mérite d’en être le compositeur, et le courage de les mettre dans ses films) !
Et l’air de rien, ce film a vraiment renouvelé le genre, en nous faisant franchir un nouveau cap dans l’horreur. Il y a vraiment un "avant The Thing", et un "après The Thing".
The Thing est aussi le premier volet de la Trilogie de l’Apocalypse de Carpenter. Suivront Le Prince des Ténèbres puis L’Antre de la Folie.
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Un remake comme on les aime. Suffisamment fidèle à l’original, mais avec aussi suffisamment de nouveautés pour le remettre au goût du jour. C’est comme ça qu’une créature à forme humaine, mais végétale et buveuse de sang (dans la version des 50s), se retrouve transformée en un montre polymorphe aux mutations particulièrement écoeurantes !
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