John Carpenter
Comme tous les grands réalisateurs, Carpenter a SES acteurs. Il les apprécie, et ceux-ci le lui rendent bien. Kurt Russel, notamment, qu’on retrouve dans The Thing, dans Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin, et dans le rôle culte de Snake Plissken (New York 1997, Los Angeles 2013)... mais aussi Jamie Lee Curtis, dont la carrière a été lancée dans les deux Halloween (les deux de Carpenter, je veux dire ...) et dans Fog première version... et bien d’autres encore, que l’on retrouve régulièrement (Donald Pleasence par exemple).
Carpenter est un rebelle. Chacun de ses films ou presque, contient une critique, parfois pas voilée du tout, de la société américaine.
Rien de ce qu’il a fait n’est politiquement correct. Il l’a payé cher, et a toujours eu du mal à financer ses films. Et il a parfois été obligé de réaliser des films pour honorer des contrats avec des maisons de production... Mais même dans ces cas là, il s’en est sorti avec les honneurs !
Une autre caractéristique des films de Carpenter : la musique, qui est souvent de lui. Et il est clair qu’on peut reconnaître un film de Carpenter rien qu’à la bande son, car ses musiques se ressemblent énormément d’un film à l’autre ! Sauf une, unique et inoubliable, et qui vous fait frissonner même sans les images : celle d’Halloween.
Ses films : Dark Star
Halloween : LA référence des Slash Movies (auquel Wes Craven a rendu hommage dans Scream
Fog
Halloween 2
Starman
Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin
Les Aventures d’un Homme Invisible
Le Village des Damnés
Ghosts of mars
A signaler, même s’il ne s’agit pas de SF ou de fantastique, un excellent film sur la vie d’Elvis Presley (avec un Kurt Russell étonnant dans le rôle du King), et un film culte, Assault, qui raconte l’histoire d’un commissariat assiégé par des bandes de quartier.
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