Underworld 3 : le Soulèvement des Lycans
Il y a bien longtemps, les Lycans n’étaient que des animaux... jusqu’au jour où un enfant est né, capable de changer de forme, de se transformer à volonté en homme ou en lycan. Et ceux qu’il mordait devenaient comme lui... Viktor lui a donné le nom de Lucian et a fait de lui un esclave, le contrôlant grâce à un collier l’empêchant de se transformer. Mais il n’avait pas prévu que sa propre fille, Sonya, pourrait tomber amoureuse d’un lycan...
La rupture chronologique n’est pas le seul changement dans ce trosième épisode de la saga Underworld : Kate Beckinsale est remplacée par Rhona Mitra, une autre spécialiste des films d’action (tout aussi sexy et déjà vue par exemple dans le fameux Beowulf avec Christophe Lambert, dans Le Nombre 23, ainsi que dans Doomsday, par exemple). Et pour ce qui est de la réalisation, Patrick Tatopoulos remplace Len Wiseman, abandonnant les effets spéciaux pour passer pour la première fois derrière la caméra
Pour un coup d’essai, le français réalise un coup de maître. Underworld 3 est une réussite presque totale. Et bonne nouvelle pour ceux qui ne connaissent pas la saga, le film peut être vu de manière indépendante, sans avoir vu les deux précédents !
Les seuls reproche que l’on peut adresser au film, c’est :
d’abuser (comme les précédents, cela dit) des tons "bleu nuit" qui s’avèrent un peu lassant à la longue. Il est vrai toutefois que les vampires ne supportant pas la lumière du jour, il est logique que la majeure partie du film se déroule la nuit.
de privilégier les lycans par rapport aux vampires. Certes, cela compense un peu après un Underworld 2 presque uniquement consacré aux suceurs de sang, mais quand même...
de donner la vedette à un acteur qui, sans être mauvais, ne possède pas tout à fait le charisme nécessaire pour incarner un personnage tel que Lucian dans ce film...
Car le scénario d’Underworld est un assez habile mélange de Spartacus et de Roméo et Juliette ! Et il est vrai que Patrick Tatopoulos parvient à donner à son film une dimension véritablement Shakespearienne, une ampleur que ne possédaient pas les deux autres épisodes. Avec des personnages qui cessent d’être des caricatures pour acquérir une vraie personnalité et une vraie sensibilité (même Viktor !) donnant au film un caractère dramatique et avec des scènes d’actions très réussies, moins spectaculaires et donc plus réalistes que celles de l’épisode précédent, Underworld 3 s’avère être bien plus qu’une simple histoire de vampires et de loup-garous... presque un film d’heroic fantasy !
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