Undead

Un bled paumé en Nouvelle Zélande, où tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Jusqu’au jour où une chute de météorites transforme toute la population en zombies, juste au moment où notre héroïne (dont la vue ne peut m’empêcher de laisser un léger filer de bave perler à la commissure de mes lèvres, mais ça n’a rien à voir avec l’histoire), décide de se sauver de ce bled pourri.
Un scénario on ne peut plus basique de prime abord, qui se révèle non seulement déjanté, mais totalement barré au fur et à mesure que les minutes défilent, tout en restant léger et ne faisant pas dans le lourdingue. Rien d’exceptionnel, mais de très bonnes idées bien exploitées. Mais l’ambiance du film réside en majeur partie dans les personnages qui sont vraiment, mais vraiment tarés.
Du coup on se retrouve avec une équipe de survivants vraiment à part. L’héroïne étant le seul personnage ayant les pieds sur terre, sont également de la partie un jeune couple hystérique et apeuré , un pécheur qui perd un peu la boule depuis son enlèvement par des extra-terrestres, un shérif vulgaire au possible (les auteurs des dialogues ont du se lancer le défi de mettre un maximum de "fuck" par phrases, qui nous donne des "putain" à la pelle en français) avec toujours des répliques débiles tel que : "-Quand j’étais môme on respectait nos parents putain, on les bouffait pas bordel de merde.", et pour finir l’adjointe du shérif qui est totalement névrosé d’être la souffre douleur de son patron.
Sinon niveau bourrinage de zombie, on est servi : ça tire, ça utilise des objets spécialement étudiés en cas d’attaques de zombies, comme des pelles à neige ou des canettes de boissons gazeuse. On se méfie jamais assez des boissons gazeuses. Les effets physiques étant très bien fait, on ne peut qu’applaudir des deux mains (Ou des deux moignons si vous vous êtes fait mordre). Les effets numériques, là c’est pas la même chose, autant sur la fin, ils sont plus que respectable, autant au début : argh. Mais bon on va pas chipoter pour un bon petit film comme ça.
Pour un coup d’essai, les réalisateurs de Daybreakers ne se sont pas loupés. Le rythme est bien soutenu, certaines scènes d’action font bien marrer tant elles sont exagérées (peut-être en hommage à John Woo), le scénario malgré son exubérance tient debout pour du fantastique, et le tout bien mélangé avec un fond sonore assez épique donne un résultat plus inattendu. Sautez dessus.
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