La Machine à Explorer le Temps ( The Time Machine )
Encore une adaptation réussie d’un roman (de 1895)de Herbert George Wells ! Décidément, il a eu plus de chance que Jules Vernes ... à moins que ses romans n’aient été tout simplement meilleurs !
L’aspect un peu "vieillot" du film est finalement plus un atout qu’un défaut, puisqu’il se déroule à l’époque où le roman a été écrit... du moins au début.
Et, paradoxe temporel oblige, le film commence par la fin ... puisque le héros revient du futur pour raconter à ses amis son très long et éprouvant voyage temporel, quelques minutes seulement après leur avoir fait une démonstration de sa machine en envoyant une montre une minute dans l’avenir.
Nous allons donc assister à ses premiers voyages, dans un avenir proche, au moyen d’effets spéciaux simples mais terriblement efficaces ... des fleurs qui se fanent et refleurissent en un instant, la course de la lune et du soleil devant la fenêtre, les vêtements d’une poupée qui reproduisent l’évolution de la mode ... Rien de bien spectaculaire, mais des détails très bien vus et très évocateurs.
Puis notre voyageur temporel ira beaucoup plus loin, dans un futur presque inimaginable où la race humaine a évolué en deux races aussi différentes qu’antagonistes, les élois et les morlocks (ces derniers se nourrissant des premiers)... mais notre héros sauvera les gentils élois (dont la très jolie Yvette Mimieux) et parviendra (de justesse) à regagner notre époque pour raconter son histoire.
En résumé, et au risque de me répéter, La Machine à Explorer le Temps est un film fascinant, émouvant, surprenant, avec en plus un message pacifiste plutôt sympathique.
George Pal, le réalisateur, sera ensuite le producteur de La Guerre des Mondes et du Choc des Mondes, deux autres classiques de la SF des années 60.