Max, Le Meilleur Ami De l’Homme (Man’s Best friend)
A la recherche d’un scoop, la journaliste Lori Tanner pénètre dans un laboratoire qu’elle soupçonne de pratiquer des expériences sur des animaux. Elle en ressort avec des images accablantes... et avec un superbe Saint Bernard, Max, qui ne tarde pas lui sauver la vie lorsqu’elle se fait agresser quelques temps après. Ce qu’elle ignore, c’est que Max est le cobaye de manipulations génétiques qui lui ont donné d’incroyables capacités issues d’autres epsèces animales et l’ont rendu extrêmement intelligent, mais aussi très dangereux. Et surtout, elle ignore que sans des injections régulières, Max ne tardera pas à devenir incontrôlable...
Sans aucun doute, Max Le Meilleur Ami de l’Homme fait partie de ces films dont on se demande comment ils ont pu 1) passer inaperçu lors de leur sortie 2) tomber rapidement dans l’oubli, ceci d’autant plus qu’il a remporté un prix au festival Fantastica (ex Festival d’Avoriaz) !
Bien meilleur que K 900, que Watchers et même que Cujo, Max bénéficie d’un scénario bien ciselé et d’un suspense soutenu, d’effets spéciaux discrets mais efficaces, d’un bon casting (Ally Sheedy, déjà vue dans Wargames et dans Short Circuit, ainsi que l’excellent Lance Henriksen, sans oublier Robert Constanzo), d’une bonne bande son signée du fils de Jerry Goldsmith et d’une réalisation sans faille de John Lafia (scénariste du premier Chucky et réalisateur du second).
De plus, Max évite la sensiblerie niaise, à base de gratouillis, de léchouilles et de grands yeux affectueux, qui guette tout film tournant autour d’un chien. Max, ce n’est pas Lassie ! Dès le début, on se doute bien que le gentil toutou est un redoutable tueur et que même s’il se contente de rapporter à sa maîtresse le sac qu’un voyou lui a volé, c’est sans doute parce qu’il a laché en cours de route l’avant-bras qu’il lui a arraché au passage... et on pressent très vite qu’il n’y aura pas de happy end pour ce malheureux chien.
Certes, on a parfois un peu de mal à croire à certaines capacités de Max, qu’il s’agisse de ses connaissances (qu’un chien puisse comprendre plusieurs centaines de mots n’implique pas qu’il maîtrise la mécanique automobile) ou de son côté caméléon, peut être un peu exagéré...
Il n’en reste pas moins que certaines scènes restent cultes, comme celle du chat, que je vous laisse découvrir sur les sites bien connus de partage de vidéos. Et si, près de 20 ans après, Max n’a pas pris une ride, ce n’est pas le résultat de manipulations génétiques ... c’est juste parce que c’est un bon film !
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