Max Steel
Max McGrath est un adolescent mené de ville en ville par sa mère, depuis la mort de son père. Jusqu’au jour où ils reviennent à leur point d’origine, Copper Canyon. Peu à peu, Max se rend compte que son père est mort dans d’étranges circonstances, alors qu’il travaillait sur une nouvelle forme d’énergie pour le compte de la société N-Tek. Lors d’un rendez-vous avec Sonia, une jeune fille de son lycée, Max est submergé par une force irrésistible et est sauvé par Steel, une créature alien amnésique capable d’absorber l’énergie qui menaçait de le détruire. Grâce à Steel, Max va apprendre à maîtriser cette énergie s’opposer aux Ultralinks, des extra-terrestres qui menacent la terre, et découvrir la vérité sur son père...
L’oeuf ou la poule ? Faut-il d’abord lancer une série animée pour pouvoir ensuite vendre des figurines, ou vendre des figurines pour lancer une série animée ? Mattel, fort de son expérience avec les G.I. Joe, a finalement décidé de développer les deux en parallèle et en même temps, à la fin des années 90. Après différentes péripéties, il est décidé 15 ans plus tard de passer à une adaptation en "live" (c’est à dire avec des acteurs humains) sur grand écran. Si le résultat fut un flop, le film n’en reste pas moins un honnête divertissement (plutôt pour la jeunesse, évidemment), ni plus ni moins mauvais que d’autres de la même catégorie.
Sur le fond, mieux vaut ne pas trop s’attarder sur un scénario qui n’est qu’un amalgame de clichés du genre, éminemment prévisible. Mais s’agissant d’un film de ce genre, inspiré de jouets et d’animés, pouvait-on s’attendre à autre chose ?
Sur la forme, le film tire assez bien son épingle du jeu, avec des effets sonores assez originaux (c’est suffisamment rare pour être mentionné) et des effets visuel plutôt réussis et efficaces.
On y retrouve avec plaisir, dans le rôle de la mère du jeune héros, Maria Bello, actrice confirmée vue notamment dans Fenêtre Secrète (de Stephen King), dans Assaut sur le Central 13 (remake du fameux Assault de John Carpenter), dans The Dark, La Momie 3, La Cinquième Vague et Dans Le Noir. Et pour faire bonne mesure, la production a fait appel à Andy Garcia, pour apporter sa caution d’acteur multi-nominé et multi-récompensé, dans le rôle-cliché de l’ami de la famille qui se révèle être le traître à l’origine de la disparition du père de Max.
L’ensemble s’avère relativement divertissant, même si hyper-formaté et prévisible. On aimerait pouvoir dire que le personnage de Steel tire son épingle du jeu en apportant un peu d’humour et d’originalité au film, avec les relations qu’il entretient avec Max... Mais malheureusement, tout cela a déjà été vu dans les années 80 avec l’excellent (du moins à l’époque) Vol du Navigateur. Quant au design du costume du héros et de son adversaire final, difficile de ne pas penser aux armures de Tony Stark, dans Iron Man 3 notamment...
Y aura-t-il une suite à ce Max Steel ? Tout a été fait pour... Mais si ce n’est pas le cas, il est probable que personne ne s’en plaindra !