Jurassic Park
Il est clair que dans l’avenir nous ne manquerons pas de paléontologues, tant ce film a marqué des millions d’enfants ! Mais au delà de cet aspect anecdotique, Jurassic Park marque un véritable tournant dans l’histoire des effets spéciaux. On a pris conscience en 1993, en voyant ce film, que désormais, tout était possible. même si tout n’était pas numérique (loin de là) comme a souvent tendance à l’imaginer ...
Inspiré d’un roman de Michael Crichton - un écrivain qui fut lui-même réalisateur, et depuis longtemps habitué à voir ses écrits adaptés au cinéma - le film de Spielberg bénéficia bien entendu des plus grands moyens de l’époque :
un casting de qualité avec notamment Sam Neill dans le rôle du gentil paléontologue qui fait semblant de détester les enfants, Jeff Goldblum dans le rôle du mathématicien un peu farfelu, adepte de la fameuse théorie du chaos que le film contribua largement à vulgariser, et Laura Dern (la fille de Bruce, plus connue pour son rôle dans Sailor et Lula).
un budget permettant de réaliser des effets spéciaux bluffants : on n’imagine pas comment des dinosaures pourraient avoir l’air plus réalistes, à moins d’arriver à en cloner de vrais, comme dans le film ...
une promo savamment orchestrée !
Cela dit, et c’est bien pour cela qu’il figure dans le Best of, Jurassic Park n’aurait eu besoin d’aucune promo pour connaître le succès, tant il est réussi.
Le scénario ? Un vieux milliardaire un peu rêveur (mais businessman quand même ...) réalise son rêve : créer un parc d’attractions avec des dinosaures vivants ! Rien de plus simple : il suffisait de trouver des moustiques fossilisés dans de l’ambre et utiliser l’ADN des dinosaures contenu dans ce sang ! Bon, on n’a pas vérifié si les moustiques existaient à l’époque, d’autant que les dinosaures en question remontent plutôt au crétacé qu’au jurassique, d’après mon fils qui veut devenir paléontologue...
Mais on ne contrôle pas des dinosaures comme on contrôle des roller-coasters ... ce que ne manque pas de rappeler Ian Malcolm (Jeff Goldblum), qui prévient le milliardaire que d’après la théorie du chaos (qui est peut être une version moderne de la loi de Murphy), il est évident que les dinosaures ne se contenteront pas de rester dans les enclos qui leur sont réservés ... en particulier les fameux vélociraptors !
En résumé, c’est du Spielberg : grand spectacle, superbement réalisé et filmé, sans aucun défaut, avec des moments d’humour, des moments de beauté, des moments d’émotion, des moments de suspense, voire d’horreur... tout y est et rien ne manque. C’est un spectacle total, intelligent et divertissant.
Spielberg a dépensé sans compter ...
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