Une Nuit en Enfer 2 : Le Prix Du Sang
Examen de la jaquette : "Quentin Tarantino et Robert Rodriguez présentent" ... déjà, on se dit que si les deux compères cautionnent le film, c’est plutôt bon signe. On regarde le casting et là, ça se confirme : le fameux Bruce Campbell (le héros déjanté de la saga des Evil Dead), Robert Patrick (le fameux T-1000 de Terminator 2, vu aussi dans The Faculty de ... Robert Rodriguez) et Danny Trejo, acteur fétiche (et cousin) de ... Robert Rodriguez, là encore ! A ce stade, on n’a plus le moindre doute et on se lance : voyons voir à quoi ressemble cette suite d’ Une Nuit en Enfer !
On commence à sentir venir l’arnaque lorsque Bruce Campbell disparaît au bout des 5 premières minutes... et malheureusement, la suite du film ne fait que confirmer cette triste impression.
Certes, le scénario n’est ni pire ni meilleur que celui d’Une nuit En Enfer, qui n’était de toute manière qu’un prétexte. Celui de cette suite en vaut un autre : un gang va tenter de braquer une banque à la frontière mexicaine et, évidemment, croiser la route d’une bande de vampires...
Là où ça se gâte, c’est au niveau de la réalisation. On ne retrouve à aucun moment dans cette suite le caractère joyeusement potache et iconoclaste du film de Robert Rodriguez. On croise quelques chauves souris, quelques vampires, qu’on dégomme à coups de flingues et ... c’est tout ! Un peu court ... Les acteurs, sans être réellmeent mauvais, en font des tonnes (peut être pour tenter de combler le vide, cela dit), les effets spéciaux sont médiocres et les dialogues ont ce côté insipide et ridicule qui font les grands nanars.
On rit d’ailleurs parfois, en regardant Une Nuit en Enfer 2 ! Comme par exemple lorsqu’on voit un corps jeté du haut d’un immeuble rebondir sur des fils électriques avant de s’écraser sur une voiture ! Ou lorsqu’un des membres du gang raconte sous forme de flashback une tuerie ayant eu lieu sue le tournage d’un film porno. Ou encore lorsque le réalisateur tente des expérimentations consistant placer des caméras à des endroits assez inattendus : sur un capot de voiture, sur un cadran de coffre fort, sur le front d’un personnage en train de faire des pompes... surprenant, amusant et même parfois intéressant !
Malheureusement, le délire s’arrête là et tout le reste est terriblement convenu, rempli de clichés usés jusqu’à la corde... Et là, franchement, même si on parfois passer un bon moment à regarder ce genre de nanar, on se dit que Robert Rodriguez et Tarantino, qui ont associé leurs noms prestigieux à un tel navet (dont ils sont producteurs exécutifs !), n’en ressortent pas grandis. Une vraie faute de goût dans la carrière jusqu’alors brillante de Rodriguez ...
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En prime dans la bande annonce (en allemand, désolé), une arnaque supplémentaire, avec une (célèbre) musique qui ne figure à aucun moment dans la bande originale !