Terminator 2 ( Judgement Day )
Edidemment, James Cameron et Arnold Schwarzenegger sont maintenant devenus des stars ... et le budget du film est sans commune mesure avec le premier Terminator. Superproduction hollywoodienne oblige, on y introduit de l’humour (il y en a que cela a fait rire ...), et des effets spéciaux spectaculaires... Mais Cameron réussit l’exploit de préserver l’esprit de son premier film. Et en dépit de l’humour, des effets clinquants, de l’action trépidante, l’ambiance reste toujours aussi stressante, voire déprimante. Mais c’est ça qu’on aime, dans Terminator !
Ceux qui se souvenaient de Linda Hamilton comme d’une faible femme apeurée vont avoir un choc. C’est devenue une sorte de Rambo, championne de self-défense,et spécialiste de la survie en milieu hostile ! Internée en hôpital psychiatrique au début du film, elle s’en évade avant de retrouver son fils John, devenu fugueur et délinquant ... mais il faut avouer que ce ne doit pas être facile d’avoir une mère qui vous élève pour devenir le futur sauveur d’une humanité, dans une guerre contre les machines qui n’a pas encore débuté !
Bref, par une astuce scénaristique dont les américains ont le secret, Arnold reste un Terminator, mais un bon terminator, venu pour sauver John Connor cette fois, les machines ayant envoyé un autre terminator (le T-1000, dernier modèle top niveau) pour l’assassiner avant qu’il devienne le chef de la résisitance, futur sauveur de l’humanité (hé oui, maman te l’avait bien dit) !
Et franchement, à côté du T-1000, notre bon vieux Schwarzy prend un sérieux coup de vieux. Condamné à se battre avec ses poings ou, au mieux des armes à feu de gros calibre, il ne fait guère le poids face à un adversaire en métal liquide, par définition invulnérable, capable de modeler son corps à volonté. Il faut souligner au passage que Robert Patrick est remarquable et inoubliable dans ce rôle, avec son oeil mauvais et se façon de courrir (peut être que ce type est réellement un robot ?).
En revanche, côté effets spéciaux, ce film est une véritable claque visuelle, révolutionnaire à l’époque, et sans commune mesure avec le premier volet... et même remarque pour ce qui concerne les (nombreuses) scènes d’action.
Et en dépit de tout cela, le scénario reste passionnant, et l’esprit du premier épisode est respecté. Que demander de plus ?
L’image forte du film : le T-1000 déguisé en carrelage, qui sort du sol ! Si, si, puisque je vous le dis !
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