Le Monde Perdu - Jurassic Park 2 ( The Lost World : Jurassic Park)

Il y avait dans le premier Jurassic Park un côté merveilleux : le rêve un peu fou de John Hammond, la passion des deux paléontologues pour ces animaux disparus et miraculeusement ressuscités, de nombreux dinosaures inoffensifs, allant du bébé à peine éclos au gigantesque brontosaure ... mais il n’y a plus rien de tout cela dans Jurassic Park 2. C’est à croire que les seuls bons dinosaures sont les dinosaures morts ! Mais que fait la SPD ???
Dès la première scène, on est dans l’ambiance, avec une petite fille grièvement blessée par des mini-dinos, plutôt mignons en apparence mais plutôt féroces lorsqu’ils attaquant en nombre ...
Et exit le sympathique Sam Neil : là aussi, le choix du "héros" n’est pas neutre puisqu’il s’agit de Ian Malcolm (Jeff Goldblum), le cynique mathématicien.
Quant à John Hammond, l’échec de son projet lui a fait perdre le contrôle d’Ingen, désormais dirigée par son neveu qui souhaite monter un parc à San Diego.
Car comme l’avait prédit Malcolm, la vie a trouvé un chemin ... les dinosaures ont survécu, et vivent sur une île déserte en toute tranquilité. Mais plus pour très longtemps, car Ingen envoie un commande de mercenaires chargé de capturer différents spécimens. Et Malcolm finit par accepter (après avoir appris que sa petite amie est déjà sur place ...) la mission de Hammond, qui souhaite un rapport scientifique montrant qu’il faut laisser vivre et évoler les dinosaures à l’écart de tout contact avec les hommes.
Et pour couronner le tout, la majeure partie du film se déroule de nuit, et donc dans le noir. Choix artistique du réalisateur, par opposition au premier épisode qui se déroulait essentiellement en plein jour, ou choix budgétaire (le niveau de détail exigé pour les effets spéciaux est sans doute moindre de nuit ...) ?
Quoi qu’il en soit, le film se résume malheureusement à une série de course-poursuites avec les dinosaures... ce qui devient quand même lassant, car très répétitif, au bout d’un moment. Même si certaines scènes sont très réussies, comme l’assaut des raptors dans les hautes herbes, ou le carnage du T-Rex en pleine ville, on ne peut s’empêcher de penser que Steven Spielberg comme Michael Crichton ont cédé aux sirènes du business et nous ont livré une suite hyper-commerciale et sans grand intérêt.
Un film a recommander principalement aux amateurs de dinosaures, donc ... car les autres resteront sur leur faim.
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