Terminator Renaissance (Terminator Salvation)
Finis, les voyages dans le temps de différents modèles de Terminator jusqu’à notre époque, solution de facilité destinée à ménager les budgets... Désormais, la banalisation des effets spéciaux permet de situer l’action du film en pleine guerre contre les machines. Enfin ! C’est l’occasion de retrouver Kyle Reese... et même un Arnold Schwarzenegger rajeuni par les miracles de la 3D, comme au temps de sa splendeur (enfin, pour celles et ceux qui aiment les gros muscles) !
Le film commence par un petit détour par notre époque... juste le temps de voir un criminel du nom de Marcus Wright faire don de son corps à la science, ou plus exactement à une société du nom de Cyberdine, bien connue des fans de la saga.
Puis on entre dans le vif du sujet... quelques temps après le"jugement dernier", c’est à dire ce fameux jour où Skynet a été branché et à déclenché une attaque nucléaire massive. Les humains tentent d’organiser la résistance (dont John Connor n’est pas encore le chef, mais un simple officier)... difficilement, d’ailleurs, avec comme quartier général un sous-marin.
Leurs ennemis ont encore un visage de machine. Il s’agit de T-600. Mais les recherches pour fabriquer les T-800, les Terminators à apparence humaine (et capables notamment d’imiter des voix) sont bien avancées...
Et puis il y a Marcus Wright, un bien étrange prototype, le seul dans son genre, persuadé d’être un humain ... et qui l’est peut être (non, vous n’aurez pas la réponse dans cet article) !
Ayant découvert un signal radio susceptible de désactiver les machines de Skynet, la résistance décide de passer à l’attaque et de raser un de ses principaux centres. Mais de nombreux humains ont été capturés et y sont gardés prisonniers, dont un certain Kyle Reese, qui n’est encore qu’un adolescent. Bien décidé à ne pas laisser celui qui sera son père (puisqu’il l’enverra par la suite dans le passé protéger sa mère d’un Terminator) se faire tuer, il décide d’user de son influence pour suspendre l’attaque et mener un opération commando ...
Ambiance post-apocalyptique oblige, les décors dans des tons de gris et de beige, saturés de sable et de poussière, sont particulièrement réussis, de même que les ruines qui restent de nos villes ...et de même que les scènes d’action et les combats, faisant intervenir des machines encore jamais vues : les moto-terminators (très réussies elles aussi) et les hydrobots, sans oublier un robot aussi gigantesque qu’un Transformer de Michael Bay (surnommé "harvester" : le moissonneur)...
Mais les machines les plus marquantes dans ce 4ème volet, ce sont sans aucun doute les vieux T-600 eux-mêmes, tous usés, plus ou moins déglingués par la guerre sans pitié qu’ils livrent aux humains... un touche de réalisme qui fait mouche, bien plus que ne sauraient le faire des machines clinquantes et flambant neuves !
Christan Bale est parfait dans le rôle de John Connor, mais il est éclipsé par Sam Worthington (Marcus Wright), un des stars montantes de Hollywood (il sera l’acteur principal du très attendu Avatar de James Cameron, et également à l’affiche du prochain remake du Choc des Titans). Mais il est vrai que les stars des différents Terminator ont toujours été ... les Terminators eux-mêmes (Arnold Schwarzenegger notamment, mais aussi Robert Patrick dans Terminator 2) et non pas les humains qui ont tenté de leur résister !
On retrouve même ... Schwarzenegger lui-même, ou plutôt son double virtuel, impressionnante de réalisme d’ailleurs (l’acteur-gouverneur ayant très intelligemment accepté que son image soit utilisée pour ce clin d’oeil plutôt sympathique et qui contribue à la cohérence de la saga).
Si on cherche vraiment à faire les difficiles... on notera quelques scènes peu crédibles, comme celles dans lesquelles John Connor encaisse presque sans broncher les coups des Terminators... dont on sait pourtant qu’ils traversent facilement les murs, et comme cette greffe du coeur finale, improvisée sur le terrain... la médecine de campagne aurait fait de tels progrès en 2018, en pleine débandade face aux assauts des machines ?
Mais bon ... ce sont les seuls points faibles d’un film qui marque une véritable renaissance de la saga (oui, je sais, elle était facile celle là ...) et dont on attend avec impatience la suite, d’ailleurs déjà en chantier, qui devrait sortir en 2011 !
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