Michael Clarke Duncan
Parler de charisme ou de présence concernant Michael Clarke Duncan serait un euphémisme. Ne serait-ce que par sa stature, sa corpulence, il crève l’écran. Il est presque aussi large que grand, ce qui n’est pas peu dire, et même s’il n’est pas body-buildé façon Stallone ou Schwarzenegger, sa masse est beaucoup plus musculaire que graisseuse. Ce n’est pas hasard si, avant d’être acteur, il a été videur et … garde du corps de Will Smith !
Michael Clarke Duncan apparaît pour la première fois dans un film de SF en 1998, dans Armageddon, de Michael Bay, dans la bande de joyeux drilles que Bruce Willis doit emmener dans l’espace pour aller forer un puits sur un astéroïde.
L’année d’après, il décroche un rôle en or, celui de John Coffey, un géant un peu demeuré mais doté d’un merveilleux pouvoir, condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis, dans La Ligne Verte, inspiré du roman éponyme de Stephen King. Il y côtoie Tom Hanks, mais des deux, c’est le géant noir qui est nominé pour un oscar !
En 2001, il est méconnaissable derrière son maquillage dans La Planète des Singes de Tim Burton.
On le reconnaît en revanche plus facilement l’année suivante, dans Le Roi Scorpion, un "spin off" (dérivé) du Retour de la Momie de Stephen Sommers.
En 2003, il retrouve Ben Affleck dans Daredevil, dans le rôle du Caïd, l’ennemi juré de l’homme sans peur, là encore un rôle taillé sur mesure (c’est le cas de le dire) pour lui.
En 2005, il devient Manute dans Sin City, sous la direction de Robert Rodriguez ... un rôle qu’il devrait retrouver dans les deux suites programmées pour 2008-2009.
Il apparaît à nouveau dans un film de Michael Bay, The Island, la même année, puis en 2007 dans Transformers.
Et en 2007, on le retrouve dans Slipstream d’Anthony Hopkins et dans Mimzy, le Messager du Futur, un curieux film de SF pour la jeunesse.
Pas mal pour an ancien videur, non ? Comme quoi, à Hollywood, on peut être noir, venir des quartiers défavorisés, peser 150 kilos, et faire une brillante carrière ! Y’a quand même pas que du mauvais dans le modèle américain ...
Commentaires (fermé)